Aujourd'hui, celles-ci appuient sur la pédale de frein et conditionnent leur offre, il faut désormais que le milliardaire Jia Yueting, le bailleur de fonds de Faraday, apporte 75 millions sous forme de garantie avant que le Silver State ne lâche ne serait-ce qu'un dollar. Cette volte-face trouve son origine à Hong Kong, ville dans laquelle Dan Schwartz a vécu durant 12 ans.
Ce dernier a découvert que la société de jeux vidéos en ligne de Jia, Leshi Internet Information & Technology Corp., a stoppé la vente de ses actions sur le marché de Shenzhen début décembre. Raison officielle, une simple réorganisation interne sauf que voilà, tout devait revenir à la normale le 31 janvier, une date désormais repoussée au 7 mars. Cette situation a suffisamment inquiété Schwartz pour qu'il profite de ses vacances en Chine (son épouse est Chinoise) à l'occasion du nouvel an local pour découvrir ce qui se passe exactement. Il a donc demandé à deux de ses contacts, un ami personnel et un banquier haut placé, ce qu'il en était et la réponse fut la suivante, il est peu probable que Leshi soit en mesure de financer Faraday.
Même s'il ne se montre pas aussi pessimiste que Schwartz, du fait de la volatilité des marchés chinois, le responsable du développement économique du Nevada au bureau du Gouverneur Steve Hill le suit dans sa demande de dépôt de garantie. De son côté, Faraday Future reste résolu à construire son usine mais décline de parler de la façon dont il trouvera les fonds aux médias.
Rendez-vous le 7 mars pour la suite (et déjà fin ?) du feuilleton.
Via Automotive News
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